General Practice/Family Medicine

Il fut un temps où la religion constituait le terreau de l’opposition à la vaccination. Aujourd’hui, estime le clinicien, sa justification a pour assises des idées reçues qui comptent de plus en plus d’adeptes. Ainsi, certains parents croient que leurs enfants non vaccinés seront prémunis contre les maladies au contact de bambins vaccinés…

«Des soins centrés sur le patient». Que signifie véritablement cette expression? Voici un élément de réponse, selon le Dr Arthur T. Porter, directeur général et chef de la direction du Centre universitaire de santé McGill.

« Pour ce qui est des enfants du primaire, ils sont parmi les plus vaccinés au monde », signale le Dr Marc Steben.

Une revue systématique Cochrane a analysé quinze essais contrôlés sur les effets des suppléments de zinc sur les symptômes du rhume.

«On aura beau répéter les beaux principes, nous ne changerons pas la nature humaine, qui est économique pour beaucoup de médecins : un maximum de rendement pour un minimum d’efforts», affirme le Dr P. Clifford Blais, médecin de famille à Lasalle.

L’Université de Montréal vient de créer une chaire de recherche sur le virage «patients partenaires de soins» avec un Bureau de l’expertise patient. L’initiative s’inscrit dans une réflexion internationale menée sur les dérives d’une médecine trop exclusivement centrée sur la maladie. Entrevue avec le Dr Michel Botbol1, membre du Bureau du Réseau interna­tional pour une médecine centrée sur la personne.

Il aura fallu un faux pour ouvrir les yeux d’un grand nombre de disciples de la vaccination, même si certains avaient déjà perçu les germes de conflits d’intérêts dans cet univers...

Hier encore, il était «malade» ou «patient», «bénéficiaire» ou «client», «participant» au régime public d’assurance maladie. Le voilà promu «partenaire» et «expert».