L'OPQ présente trois façons de désengorger le système de santé

Dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation à la pharmacie, l'Ordre des pharmaciens du Québec présente ses trois solutions pour désengorger le système de santé.L'OPQ propose premièrement de permettre aux pharmaciens du Québec de prolonger l’ordonnance d’un patient afin d’éviter une interruption de traitement.Cette situation force le patient à se rendre dans une clinique sans rendez-vous ou à l’urgence simplement pour obtenir un renouvellement d’ordonnance, « ce qui est contreproductif », estime la présidente de l'OPQ, Diane Lamarre.L'OPQ propose également de mettre davantage à contribution les pharmaciens dans l’ajustement de la thérapie médicamenteuse, notamment pour les patients souffrant de maladies chroniques.« Dans le cas d’un patient hypertendu, le pharmacien peut facilement prendre la mesure de la tension artérielle en pharmacie et ajuster lui-même la dose de la médication », explique Diane Lamarre.L'OPQ suggère finalement de permettre aux pharmaciens d'amorcer un traitement médicamenteux pour aider les patients à arrêter de fumer.À moins que l'arrêt tabagique fasse l'objet d'une ordonnance collective, les patients sont présentement obligés d'obtenir une prescription du médecin s'ils veulent être remboursés par leur assureur.Selon Diane Lamarre, ces trois propositions «appellent au gros bon sens», car les pharmaciens sont formés pour répondre aux besoins de première ligne des patients. Elle ajoute que ces solutions sont déjà mises en place au Nouveau-Brunswick, en Ontario et en Alberta.Pour plus de détails, cliquez ici.

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