L'évaluation des CHSLD doit être revue, selon le Regroupement provincial des comités des usagers

Le gouvernement du Québec a promis vendredi de revoir la façon de surveiller la qualité des soins offerts dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec.Par la voix de trois de ses ministres, Yves Bolduc, Dominique Vien et Marguerite Blais, le gouvernement a laissé entendre qu’il allait embaucher davantage d’inspecteurs afin de s’assurer que les soins offerts aux personnes âgées en résidence soient de qualité.Pour le moment, seulement deux inspecteurs ont comme mandat de superviser ce qui se passe dans les 468 CHSLD du Québec. Le gouvernement maintient toutefois qu’une quinzaine d’autres intervenants sont sous la responsabilité de ces inspecteurs lorsque des établissements sont inspectés.D’autres mécanismes permettent aussi de contribuer à l’amélioration des soins offerts, mais plusieurs intervenants estiment que les ressources sont insuffisantes, affirme le gouvernement.La ministre déléguée aux Services sociaux, Dominique Vien, a également confirmé l’abolition d’une mesure controversée : le préavis de 24 heures envoyé aux CHSLD les informant de la visite des inspecteurs.Par ailleurs, à compter de la mi-mars, les plans d'amélioration des CHSLD seront disponibles sur le site Internet du ministère de la Santé et des Services sociaux, a indiqué la ministre déléguée.Un rôle pour les comités d’usagers et de résidents ?Le Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU) estime de son côté qu’une plus grande contribution de ses membres permettrait de maximiser l’évaluation des CHSLD sans faire gonfler la facture de l’État.« Ça fait des années que je dis que les comités d’usagers peuvent jouer un rôle à ce chapitre et non pas seulement sur le plan de la défense collective des résidents, indique le directeur général du RPCU, Pierre Blain. Dans certains établissements, les directions sont cependant réticentes à ce que les comités évaluent la satisfaction de la clientèle. »« Les comités pourraient faire une première évaluation et les visites d’appréciation du Ministère viseraient les établissements de santé qui éprouvent des difficultés, poursuit Pierre Blain. Le RPCU et ses 17 représentants régionaux sont là pour les soutenir dans cette tâche. »Pierre Blain compte d’ailleurs aborder cette question au cours des prochains jours avec les ministres Marguerite Blais et Dominique Vien, de même qu’avec Lise Denis, la directrice générale de l’Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux.

L'évaluation des CHSLD doit être revue, selon le Regroupement provincial des comités des usagers

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