Les services de santé électroniques engendrent des économies de plus de 225 M$ à l’échelle nationale

L’accès des citoyens à leurs renseignements médicaux et à des services de santé électroniques leur permet d’éviter bien des visites inutiles chez le médecin, en plus de générer une valeur importante pour le réseau de la santé chiffrée à plus de 100 M$, révèle une nouvelle étude d’Inforoute Santé du Canada. Selon l’étude réalisée par la Société de recherche sociale appliquée (SRSA), ces technologies de santé numériques, à leurs taux d’adoption actuels, permettent aux Canadiens d’épargner collectivement entre 119 et 150 M$ chaque année. Ces économies sont notamment attribuables aux absences du travail et aux frais de déplacement évités.Ces technologies profitent également au réseau de la santé, permettant d’engendrer des économies de l’ordre de 106 à 134 M$. L’accès des patients à leurs renseignements médicaux et leur capacité de communiquer électroniquement avec leur équipe de soins éliminent bon nombre d’appels téléphoniques, de consultations inutiles et de visites à l’urgence, entraînant une hausse de productivité des cliniciens. Ces technologies entraînent également une amélioration de la qualité des soins, associée à la baisse des évènements indésirables évitables liés aux médicaments.La valeur pour le réseau de la santé découle surtout des outils d’accès en ligne aux renseignements médicaux et des services électroniques : visualisation électronique (72%), suivie du renouvellement électronique des ordonnances (15,2%), des visites électroniques (11,1%) et des visites virtuelles (1,7%).En outre, les Canadiens qui ont accès à leurs renseignements médicaux et à des services de santé électroniques «se sentent plus à même de s’occuper de leurs problèmes de santé et estiment avoir une meilleure communication avec leur équipe de soins», note Inforoute Santé du Canada dans son communiqué.L’évaluation d’un certain nombre de projets canadiens a également fait ressortir les avantages suivants pour les patients : amélioration de l’exactitude de l’information sur la santé, discussions plus éclairées avec leur médecin, plus susceptibles de renouveler leurs ordonnances à temps et meilleure autogestion des maladies chroniques.Bien que les avantages soient considérables, ils sont limités par le manque d’accessibilité et et l'utilisation encore marginale de ces données électroniques, soit entre 3 et 12%. Si le taux d’adoption atteignait 50%, la valeur générée pour le réseau de la santé grimperait entre 720 et 769 M$, auxquels s’ajouteraient quelque 940 M$ pour les patients, avance la SRSA dans le rapport de l’étude.

Les services de santé électroniques engendrent des économies de plus de 225 M$ à l’échelle nationale

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