Le port d’un couvre-visage seul n’empêchera pas la propagation de la COVID-19, dit l’INSPQ

Alors que l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a recommandé le 3 avril le port d'un couvre-visage en public dans la population générale pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) affiche moins de certitude quant à l'efficacité de cette mesure.Dans son rapport rendu public le 7 avril, l’INSPQ tire comme conclusion que le port d’un couvre-visage «pourrait» être porté dans certains lieux publics où il est difficile d’éviter des contacts étroits avec les autres personnes en «espérant que ceci diminue le risque de transmission du virus par les personnes symptomatiques ou peu symptomatiques».À lire aussi: Port du masque: la question qui divise la communauté médicaleL’institut précise aussi qu’en aucun cas, le port d’un couvre-visage ne devrait se substituer aux mesures de distanciation physique présentement en vigueur.Bien que l’ASPC a stipulé que rien ne prouvait que le port d’un masque non médical (par exemple un masque «fait maison») protège la personne qui le porte, il s’agissait plutôt d’une mesure supplémentaire pour protéger les personnes environnantes et pour réduire la transmission du virus.Les Centers for Disease Control ainsi que l’Organisation mondiale de la santé ont exprimé des opinions similaires à celle du Canada.

Le port d’un couvre-visage seul n’empêchera pas la propagation de la COVID-19, dit l’INSPQ

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