L'APES conclut une entente de principe avec le gouvernement

«Nous jugeons que cette entente de principe est satisfaisante et contribuera à soutenir les efforts d’attraction et de rétention de pharmaciens dans le réseau de la santé afin d’améliorer l’offre de soins pharmaceutiques aux patients», a affirmé le président de l’APES, François Paradis, par voie de communiqué. Soulignons qu’en raison d’une forte pénurie, un poste de pharmaciens d’établissement sur cinq est non comblé. Conséquemment, de nombreuses unités de soins hospitaliers et cliniques ambulatoires n’ont pas ou ont peu de pharmaciens affectés aux soins pharmaceutiques. «Nous sommes convaincus que cette entente est gagnante pour les pharmaciens visés et bénéfiques pour l'ensemble des Québécoises et des Québécois», a, pour sa part, affirmé Sonia LeBel, ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor. De son côté, le ministre de la Santé, Christian Dubé, mentionne que «l'entente permet notamment de reconnaitre l'apport essentiel des pharmaciens d'établissements dans la qualité des soins offerts aux usagers du réseau de la santé et des services sociaux, par des services pharmaceutiques efficaces, adaptés et sécuritaires.» Le contenu de l’entente demeure confidentiel jusqu’à ce que celle-ci ait été entérinée par les membres de l’APES en janvier. Des discussions qui tournaient en rond Dernièrement, l’APES a pressé le gouvernement de conclure les négociations qui «tournent en rond» depuis que l’entente est échue en mars 2020. À lire aussi: Négociations salariales: l'APES perd patience Le point d’achoppement concernait la pérennisation des mesures de rémunération dites « temporaires » qui peuvent aujourd’hui représenter de 20% à 50% du salaire des pharmaciens d’établissement. «Ça fait 15 ans que ces primes-là sont versées, on veut juste qu’elles deviennent permanentes pour stabiliser la situation et intéresser la relève», avait dit la présidente de l’APES, Linda Vaillant, lors d’une entrevue avec ProfessionSanté.ca au début du moins de décembre. Mises en place en 2006 et 2009, les primes ont ensuite été intégrées à l’entente collective 2012-2015, en conservant leur caractère temporaire, puis elles ont été reconduites jusqu’ici.

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