Un regroupement d'organismes accuse le gouvernement du Québec de procéder en douce à la privatisation d'une part importante des soins de longue durée aux aînés et d'en affaiblir les normes en permettant aux résidences privées pour aînés d'offrir des soins plus poussés tout en échappant à l'encadrement requis.
«Nos valeurs comme infirmières sont ébranlées à la lecture du rapport du Protecteur du citoyen. Où est l’humanisme, où est le respect dû aux personnes hébergées en CHSLD?», déplore la présidente de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Lucie Tremblay.
Les divers syndicats de la FSSS-CSN, qui comptent quelque 110 000 membres, entendent exprimer publiquement leur insatisfaction dans un horizon rapproché pour pousser le gouvernement à jeter du lest à la table des négociations.
L’OIIQ a pris connaissance des recommandations du CIUSSS MCQ et estime que celles-ci vont dans le sens de ses préoccupations en matière de qualité de soins dans les CHSLD.
Plus de 300 personnes qui résident ou ont résidé dans le CHSLD Jeanne-Le Ber ont été victimes d'«opérations irrégulières» dans la gestion de leurs biens. Les prélèvements irréguliers, effectués par en employé de l'établissement, s'élèvent à 127 083 $.
Régine Laurent admet qu’au fil des ans, les directions des soins infirmiers se sont fait peu à peu « tasser » des prises de décision financières. «Et ce fut une erreur de notre part de ne pas avoir combattu cela.»
Les infirmières de l'urgence de l'hôpital Pierre-Le Gardeur ont décidé de porter des pantalons de camouflage et des t-shirts aux couleurs de leur syndicat afin de protester contre leurs conditions de travail.