Gynécologie / obstétrique

Quelle est la limite de la viabilité d’un bébé prématuré ? Faut-il réanimer et soigner ces miraculés, sachant qu’ils risquent d’être handicapés ? Comment savoir si l’enfant survivra avec une qualité de vie acceptable ? Il n’y a pas de réponses faciles.

La petite Phébé Mantha, 2 ans, ne marche pas et ne parle pas. Sa mère a démissionné de son poste d’enseignante pour s’occuper à temps plein de la bambine très malade. En mars dernier, l’affaire a fait les manchettes. Les parents ont intenté une poursuite contre le comité d’éthique pédiatrique de l’Hôpital de Montréal pour enfants.

Au cours des derniers mois, des Montréalaises ont dû accoucher prématurément à Sherbrooke, à Québec ou à Ottawa faute de place dans les unités de néonatologie de Montréal.

«Sur photo avec un zoom, on dirait un bébé plus petit que la normale. Mais quand je l’ai vue, j’ai eu un choc, se souvient Ève. Elle était tellement minuscule, sa peau toute fragile, avec des tubes et la technologie partout. C’était très irréel.»

Le Québec manque cruellement de services publics pour les enfants handicapés ou présentant des problèmes de développement. L’attente pour la physiothérapie ou l’orthophonie est inacceptable, dénoncent plusieurs.

Des chercheurs recommandent aux femmes enceintes de se tenir éloignées des boissons gazeuses sucrées, particulièrement les colas.

La prise de multivitamines chez les femmes enceintes prévient le faible poids à la naissance, a constaté une méta-analyse canadienne.