Guy Turcotte devant la Commission d'examen des troubles mentaux

Guy Turcotte tente de convaincre les membres de la Commission d'examen des troubles mentaux qu'il peut être remis en liberté même s'il a avoué avoir tué ses deux jeunes enfants, il y a près de trois ans.Dans le témoignage qu'il a livré jeudi matin en début d'audiences de la commission, M.Turcotte a expliqué que la thérapie à laquelle il a été soumis dès son incarcération à l'Établissement Rivière-des-Prairies lui a fait un grand bien. Elle lui a fait prendre conscience de sa mauvaise interprétation des événements tragiques.Comme il l'avait exprimé à son psychiatre, Pierre Rochette, Guy Turcotte a répété jeudi qu'en cas de remise en liberté, il cherchera à reprendre la pratique de la cardiologie et à vivre une autre relation amoureuse. Il n'a toutefois pas évoqué la possibilité d'avoir d'autres enfants.Il n'a fait aucune tentative pour entrer en contact avec Isabelle Gaston, son ex-épouse et mère des deux enfants assassinés, expliquant qu'il comprenait sa douleur qu'il ne voulait pas attiser. Mme Gaston a assisté, jeudi, au témoignage que son ex-conjoint a parfois rendu avec des sanglots.En juillet dernier, Guy Turcotte a été trouvé criminellement non responsable des meurtres de ses deux jeunes enfants. La Commission d'examen des troubles mentaux déterminera s'il doit demeurer en détention.Les audiences de jeudi ont lieu dans une salle de l'Institut Philippe-Pinel, à Montréal, où l'ancien cardiologue est détenu. Elles feront place plus tard en journée aux parents du meurtrier.En novembre, à la dernière audience de la Commission sur le cas de Guy Turcotte, le psychiatre Rochette avait suggéré que M.Turcotte demeure en détention pour au moins une année.

Guy Turcotte devant la Commission d'examen des troubles mentaux

Pour accéder au contenu, connectez-vous ou créez un compte gratuit.

Catégories connexes

Catégorie