Grippe A(H1N1): L’Union européenne persiste à recommander le vaccin

«L’épidémie de grippe A(H1N1) ne nous a pas frappés autant que nous le pensions, la situation pandémique actuelle n’est pas dramatique», a constaté Marie Larsson, ministre de la Santé publique en Suède, à l’occasion d’une réunion spéciale consacrée à la grippe, avec l’ensemble des ministres de l’Union européenne.Pour autant, a souligné Mme Larsson, nous devons écouter les experts qui disent : ce n’est pas le moment de baisser la garde. La vaccination est la meilleure façon de bien se protéger et d’être solidaire vis-à-vis des autres. Il s’agit aussi de protéger notre société pour que les services de santé puissent continuer à fonctionner de manière adéquate.»Mme Larsson insiste en particulier sur le fait que « nous ne savons pas comment le virus va évoluer avec le changement de temps et elle invite les Européens à se préparer au pire, tout en espérant qu’il n’arrivera pas. »Au cours de cette même réunion de la présidence de l’UE, les ministres se sont concertés pour regrouper les appels d’offres nationaux et permettre ainsi aux pays membres de passer commande au meilleur prix. Les trois pays baltes, la Bulgarie et Malte, qui n’ont pas encore négocié avec les fabricants, pourront aussi se rapprocher de pays comme le Royaume-Uni et la Finlande; ces pays ont prévu de couvrir 100 % de leur population et ils n’écouleront pas la totalité de leurs stocks.Quotimed.com, le 12/10/2009En FranceLes autorités sanitaires se montrent confiantes quant à l’organisation de la campagne de vaccination de masse et pour le bénéfice-risque du vaccin contre la grippe A(H1N1). Mais la question de l’utilisation d’un vaccin avec adjuvant pour les femmes enceintes demeure en suspens et fait débat. Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, doit adresser cette semaine un courrier aux intéressées, les invitant à consulter leur médecin traitant. Les syndicats dénoncent à ce sujet, en l’absence de certitude scientifique, «un abandon en rase campagne».

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