Étudiants / résidents

Plus de la moitié des médecins résidents présentent des signes d’épuisement professionnel, rappelle la Fédération des médecins résidents du Québec. Le ministère de la Santé doit s'attaquer à ce «problème majeur» rapidement, faute de quoi d’autres moyens de pression plus importants seront entrepris, assure son président, le Dr Christopher Lemieux.

Plus d'une centaine de médecins québécois s'opposent aux récentes hausses de rémunération négociées par leurs fédérations médicales et en demandent l'annulation.

De plus en plus de diplômés canadiens en médecine peinent à se dénicher un poste de résidence, dénonce l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) qui demande aux gouvernements provinciaux d’augmenter le nombre de postes disponibles.

Au Québec, environ un résidant sur deux en CHSLD prend des antipsychotiques, alors qu’à peine un sur dix en aurait réellement besoin. Parce que ce serait moins coûteux que d’embaucher du personnel. La réduction de leur usage doit devenir une priorité.

La FMRQ dénonce «le manque de respect du ministère de la Santé et des Services sociaux à l'égard des résidents dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur contrat de travail». Elle demande au gouvernement d'envoyer «des gens sérieux» à la table des négos, sous peine de devoir exercer des moyens de pression incluant la grève.

Convoqués à une assemblée générale spéciale en début de semaine, les membres des associations de médecins résidents de Sherbrooke, de Québec et de Montréal se sont montrés favorables à utiliser des moyens de pression, a confirmé la FMRQ.

Les quatre associations de médecins résidents de la province ont convoqué leurs membres à une assemblée générale spéciale qui se tiendra la semaine prochaine, et ce, afin de procéder à un vote sur l’introduction de moyens de pression progressifs.

Selon le président du Regroupement des médecins omnipraticiens pour une médecine engagée, le Dr Simon-Pierre Landry, les PREM rendent le processus de recrutement laborieux et devraient être abolis. Pour le ministère de la Santé, le processus peut sembler complexe, mais il est nécessaire.