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L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et le Collège des médecins du Québec ont annoncé conjointement lundi qu’ils ont mis la touche finale à la nouvelle version de la réglementation qui balise la pratique des infirmières praticiennes spécialisées (IPS). Elles pourront notamment amorcer, dès 2018, un traitement pour six problèmes de santé chroniques.

L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et le Collège des médecins du Québec ont annoncé conjointement qu’ils ont mis la touche finale à la nouvelle version de la réglementation qui balise la pratique des IPS. Des modifications au Règlement sur certaines activités qui peuvent être exercées par une infirmière ou un infirmier ont aussi été apportées afin de permettre à davantage d'infirmières de demander une attestation de prescription infirmière.

Le mot du Collège québécois des médecins de famille

Élargir les pouvoirs des IPS est-il une solution au manque de médecins en CHSLD? Oui, selon le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui semble vouloir emprunter cette voie.

Le projet de règlement sur les infirmières praticiennes spécialisées, dévoilé récemment par le gouvernement, a été bien accueilli par la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ). Toutefois, si elle estime qu'il définit mieux leurs responsabilités professionnelles, elle croit que le règlement ne va pas encore assez loin.

«Les IPS sont des infirmières qui ont une pratique autonome et qui ont le pouvoir de faire des prescriptions. Mais ce qu’il faut dans notre milieu, ce sont des IPO, pas des IPS. Les IPO travaillent au sein d’équipes d’hémato-oncologie et assument le suivi des patients en les accompagnant dans leur trajectoire de soins. C’est là que les besoins sont les plus urgents», a réagi le président de l’Association des médecins hématologues et oncologues du Québec à l'annonce du ministre de la Santé de former des IPS en oncologie.

Au moins deux nouvelles catégories d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) sont appelées à voir le jour au Québec. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a déclaré lors de l’étude des crédits de son ministère qu’il réfléchissait à l’idée de former des IPS pour pratiquer en CHSLD ainsi qu’en oncologie.