Cliniques de soins pharmaceutiques: des retours «très positifs» selon Walmart Canada

Près de deux mois après le lancement de sa première clinique de soins en pharmacie au Canada, le géant de la distribution Walmart affirme avoir reçu des commentaires «très positifs» de la part des patients et surveiller attentivement l'élargissement du champ d'activité des pharmaciens dans les différentes juridictions.Fin avril, la première clinique de soins pharmaceutiques de Walmart Canada a ouvert ses portes dans l'une de ses enseignes à St. Catherine's, en Ontario, offrant aux patients une expérience de type clinique sans rendez-vous avec une salle d'attente, un comptoir d'accueil et des espaces privés pour les consultations et les examens.«Les réactions ont été très positives, tant de la part de nos patients à St. Catherine's que de nos propres collaborateurs», s’est réjouit Alex Hurd, vice-président des services de santé de Walmart Canada, dans une entrevue accordée à Pharmacy Practice + Business. «C'est donc un excellent ajout à la communauté, car il s'agit d'un nouveau point central pour les besoins de base liés aux conditions mineures.»À lire aussi: Cliniques de soins Pharmaprix: «On ne pourrait pas revenir en arrière»Selon lui, les patients ont salué la commodité des cliniques en pharmacie, les qualifiant de «guichet unique pour tous vos besoins en matière de soins de santé».Depuis 2023, les pharmaciens de l'Ontario peuvent évaluer et prescrire des traitements pour 19 affections mineures. Bien que tous les pharmaciens, et pas seulement ceux qui travaillent en cliniques spécialisées, puissent offrir des services liés aux conditions mineures, Alex Hurd affirme qu'un environnement clinique spécialisé peut permettre d'avoir «des conversations et des examens plus approfondis».«Cela offre une confidentialité supplémentaire, ce qui permet en quelque sorte de vivre une expérience de soins de santé traditionnelle, pour ainsi dire, dans un cadre auquel nous sommes tous habitués», a-t-il observé. «Il est intéressant de voir à quel point les patients apprécient ce type d'environnement, mais cela n'empêche pas nos équipes d'offrir ce genre de services et d'exercer leur plein potentiel dans toutes nos pharmacies au Canada.»Ne manquez pas: Le N.-B. ne mettra pas en place un programme de cliniques de soins pharmaceutiques, malgré l'énorme succès du projet piloteCe n'est pas la première fois que Walmart se lance dans la prestation de soins de première ligne. Aux États-Unis, l'entreprise exploitait 51 cliniques médicales dotées de médecins sous la bannière «Walmart Health» jusqu'en avril de l'année dernière, date à laquelle elle a décidé de mettre fin à ce service. Alex Hurd a invoqué la «complexité» de la prestation des soins de santé aux États-Unis, opposée à «l'environnement réglementaire vraiment intéressant pour les pharmaciens» offert au Canada.«Certains États américains suivent de très près ce que fait le Canada et cherchent des moyens d'élargir leur champ d'action. Ainsi, à bien des égards, le Canada est vraiment à l'avant-garde au niveau mondial, et certainement en Amérique du Nord, en termes d'innovation et d'accès facilité aux soins pour les affections mineures courantes pour les clients et les patients», a-t-il ajouté.Walmart a également annoncé l'ouverture de nouvelles cliniques de soins pharmaceutiques dans «certaines provinces plus tard cette année», mais n'a pas précisé lesquelles. Cependant, Alex Hurd a laissé entendre que la Nouvelle-Écosse et l'Alberta étaient envisagées.Consultez: Comment les pharmaciens peuvent sauver le système de santé canadien«Je me trouvais en Nouvelle-Écosse vendredi dernier pour assister à un événement avec la ministre de la Santé [Michelle] Thompson et la PDG de Nova Scotia Health, Karen Oldfield. C’est vraiment passionnant de voir ce que fait la province en termes d'élargissement du champ d'activité, qui est, je crois, encore plus important que celui de l'Ontario», a-t-il précisé. «D'autres provinces, comme l'Alberta, ont été les pionnières dans l'élargissement du champ de pratique.»Alex Hurd a également déclaré que Walmart avait participé à des consultations sur l'élargissement du champ d'activité en Ontario. L'été dernier, la province a annoncé qu'elle envisageait d'autoriser les pharmaciens à évaluer et à prescrire des traitements pour 14 affections mineures supplémentaires, mais aussi à prescrire certains tests de laboratoire et à administrer davantage de vaccins.«Pour faire simple, nous sommes ravis d'aider nos clients et nos patients. Et plus nous pouvons en faire, plus nous pouvons aider de personnes», a-t-il conclu.

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