Cancer du sein: un nouvel outil pour évaluer l’efficacité de la chimiothérapie

Un outil innovateur de diagnostic, breveté par l’Université Laurentienne suscite l’enthousiasme de nombreux médecins.Mise au point par le Dr Amadeo Parissenti et son associé de recherche, M. Baoqing Guo, d’Horizon Santé-Nord, la technologie d’épreuve de perturbation de l’ARN offre une réponse plus rapide aux patientes atteintes du cancer du sein.«La chimiothérapie procure à seulement un quart des patientes atteintes de cancer du sein des bienfaits contribuant à leur survie à long terme», explique le Dr Parissenti, professeur à l’Université Laurentienne et à l’École de médecine du Nord de l’Ontario et chercheur affilié au Centre régional de cancérologie du nord-est, à Horizon Santé-Nord.L’ARN est un outil de gestion du traitement chimiothérapique qui aidera les oncologues à préciser quand la chimiothérapie est inefficace, minimisant ainsi les effets secondaires néfastes et permettant au médecin de passer plus rapidement à une autre forme de traitement.«En examinant l’ARN, les oncologues déterminent si le traitement est salutaire ou si la patiente bénéficierait plutôt d’autres traitements, ce qui représente plus de certitude plus rapidement pour les patientes et leur famille», explique le Dr Parissenti.La technologie est utilisée après un ou deux cycles de chimiothérapie et les résultats permettent de savoir s’il est propice ou non de continuer les traitements.L’Université Laurentienne a cédé à Rna Diagnostics une licence pour cette technologie, afin que ce nouvel outil de diagnostic puisse être offert aux patientes atteintes du cancer du sein dans le monde.Cette société de diagnostic moléculaire, basée à Sudbury, recevra les biopsies de patientes de partout dans le monde pour subir l’épreuve de perturbation de l’ARN.«Nous sommes en train de conclure une entente avec des médecins de Sherbrooke, indique le Dr Parissenti. À Montréal, Dr André Robidoux et Dr Jean-François Boileau sont également intéressés à travailler avec nous. Dr Boileau a passé du temps avec nous et nous pourrons bientôt recevoir les biopsies de ses patientes.»Une entente de recherche a également été conclue avec un centre de cancérologie à proximité de Milan, en Italie.«Des projets similaires sont prévus avec des chercheurs du cancer en Ontario, aux Etats-Unis et en Allemagne, en plus de ceux dans le Nord de l’Italie», a annoncé John Connolly, vice-président de l’expansion de l’entreprise chez Rna Diagnostics.Source : http://rnadiagnostics.com

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