Le président du Collège des médecins souligne que le système de santé n’appartient ni au gouvernement ni au ministre, mais aux Québécois. Ces derniers sont donc en droit de savoir quels sont les objectifs finaux de ces réformes.
Dans le débat qui a cours actuellement, Jean-Pierre Ménard déplore que les patients ne semblent pas être la priorité de la partie gouvernementale et des médecins.
Plusieurs groupes de médecine de famille (GMF) sont sur la corde raide et un autre a pris la décision de se dissoudre par suite de la volonté du ministère de la Santé de les forcer à respecter les termes de leur contrat.
Bien que l’APES se soit surtout concentrée sur les ententes d’inscription dans son intervention en commission parlementaire, elle s’inquiète néanmoins du droit à la négociation entre l’État et les syndicats professionnels.
Par rapport à 2009, on enregistre une augmentation en 2013 de 138 % du nombre d’opinions pharmaceutiques, qui est passé de 35 438 à 84 347, une hausse de plus du double sur une période de cinq ans.