Allongement de l'attente aux urgences: le PQ dénonce l'inefficacité du gouvernement

Le Parti Québécois a dénoncé hier les mesures prises par le gouvernement libéral pour réduire les temps d'attente aux urgences.Selon Agnés Maltais, porte-parole de l'opposition en matière de santé, neuf ans après la promesse libérale d'abolir l'attente en santé et malgré 13 milliards de dollars d'investissements dans le système de santé, les Québécois attendent aujourd'hui une heure de plus dans les urgences.«La faute ne revient pas au personnel, mais à la tête dirigeante, le ministre de la Santé», a-t-elle déclaré hier devant l'Assemblée nationale.Yves Bolduc a expliqué l'allongement des temps d'attente par l'augmentation de la fréquentation à l'urgence, le vieillissement de la population et l'augmentation de la population québécoise.Une explication rejetée par Mme Maltais, pour qui l'investissement de 13 milliards de dollars supplémentaires aurait du tenir compte de ces changements.Mme Maltais a également dénoncé le quasi moratoire imposé il y a quelques années par le gouvernement libéral pour la mise en place des groupes de médecine de famille (GMF).«Sciemment, le gouvernement Charest a ralenti la réorganisation de la première ligne. Une telle décision a eu un effet direct sur l'attente dans les urgences», a-t-elle déclaré.Le Parti Québécois estime également qu'investir massivement dans les soins à domicile contribuera à désengorger les urgences et à moderniser le système de santé.«Le gouvernement libéral ne le comprend pas, lui qui sabrera cette année 23 millions de dollars dans les soins à domicile et les services aux personnes âgées», a conclu Agnès Maltais.

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