Aller de l'avant, donner en retour

Diane Reeder, technicienne en pharmacie, n’est pas du genre à vouloir être sous les feux de la rampe, mais ses réalisations parlent d’elles-mêmes. Au fil des ans, elle a occupé de nombreuses fonctions, à la fois pour progresser professionnellement et pour redonner à la profession.Avant de devenir technicienne en pharmacie, elle a obtenu un B.A. en sociologie. Or, ayant avoir travaillé dans une pharmacie communautaire peu après avoir terminé l’école secondaire, elle a choisi de s’inscrire au programme de technicien en pharmacie du Collège Humber à Toronto et n’a jamais regardé en arrière.Elle a travaillé dans un centre de préparation à Mississauga, en Ontario, puis elle a déménagé à Calgary et a occupé plusieurs fonctions dans le système hospitalier de l’Alberta depuis, devenant agréée en 2011.«Au cours de ma carrière, j’ai eu de merveilleuses possibilités offertes par les services de santé de l’Alberta [Alberta Health Services ou AHS], dit-elle. Après avoir débuté en tant que technicienne en pharmacie de première ligne, j’ai travaillé dans des services de médicaments expérimentaux, en pharmacie ambulatoire, à la production centrale, et assumé des rôles provinciaux, des rôles de gestion et des postes de direction.»Elle travaille actuellement sur un projet intitulé «Pharmacy Connect» pour AHS. «Cela permettra de centraliser les services pharmaceutiques au sein du système hospitalier de l’Alberta», explique-t-elle. Il s’agit de planifier et de concevoir l’installation de production centrale pour le secteur nord de l’Alberta, y compris la recherche de normes de travail par le biais des ressources provinciales en matière de santé au travail, la détermination de l’équipement et du matériel informatique, et le choix des revêtements des surfaces et des couleurs. «C’est passionnant de voir le travail accompli dans le cadre du projet porter ses fruits au fur et à mesure que la construction progresse», déclare-t-elle.Diane Reeder croit fermement à la nécessité de rendre à la profession et s’est portée volontaire pour de nombreux postes. Elle a joint l’Association canadienne des techniciens pharmaceutiques (Canadian Association of Pharmacy Technicians ou CAPT) lorsqu’elle était étudiante au Collège Humber. Une fois diplômée, elle a préparé un bulletin d’information bimensuel pour les membres avant d’assumer le rôle de présidente. Après avoir déménagé à Calgary, elle s’est impliquée dans la nouvelle section de la CAPT de l’Alberta.Lorsque celle-ci a été dissoute et que la Pharmacy Technician Society of Alberta (PTSA) a été créée, elle a occupé diverses fonctions au sein de la CAPT et de la PTSA, et est actuellement trésorière de la PTSA. Elle a également participé à l’organisation d’examens nationaux pour les techniciens en pharmacie en tant qu’examinatrice en chef adjointe pour le Bureau des examinateurs en pharmacie du Canada.Ses activités bénévoles s’étendent au-delà du Canada grâce à son rôle fondamental au sein de Pharmacy Technicians International (PTI), une communauté mondiale de techniciens en pharmacie qui partagent, innovent et collaborent à la recherche et à d’autres activités.Le PTI a vu le jour lorsque Diane Reeder a rencontré Alison Hemsworth, une technicienne en pharmacie du Royaume-Uni, lors d’une conférence de la CAPT en 2018, où elles ont discuté de la notion de communauté de pratique mondiale. «En 2020, le comité directeur a été créé avec des membres de l’Angleterre, du Pays de Galles, du Canada et des États-Unis. Par la suite, il a été élargi pour inclure des membres de l’Irlande, du Portugal et de l’Australie.»Depuis le lancement de PTI en octobre 2021, le nombre de membres est passé à environ 2196, originaires de 59 pays différents, dont 423 membres canadiens, précise Diane Reeder.Sans surprise, elle conseille aux jeunes diplômés de s’impliquer dans leur association professionnelle. «Plus vous vous engagez tôt après l’obtention de votre diplôme, plus vous avez de chances de continuer à le faire tout au long de votre carrière, dit-elle. Les étudiants et les nouveaux diplômés ont beaucoup à offrir: énergie, nouvelles connaissances, disponibilité.»Lorsqu’elle ne travaille pas, Diane Reeder s’adonne à sa passion pour les voyages et fait également du bénévolat au sein de sa communauté. Donner en retour est toujoursune priorité pour elle. «Le bénévolat dans le cadre de ma profession fait partie de mes projets d’avenir, dit-elle. J’aime participer à des ateliers et à des conférences, et je continuerai à assister à des conférences provinciales, nationales et internationales aussi longtemps que je le pourrai.»

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