Santé publique

Plus de 12 000 citoyens et 120 organisations se sont exprimés lors des consultations publiques sur l’encadrement du cannabis au Québec qui se sont conclues mardi.

Les médecins spécialistes se montrent très préoccupés face à la légalisation prochaine du cannabis et ils exhortent les gouvernements fédéral et québécois à resserrer les réglementations pour éviter que cette politique ait des conséquences négatives sur la santé publique.

La distribution du cannabis à des fins thérapeutiques doit être confiée exclusivement aux pharmaciens, estime l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.

Alors que les consultations publiques sur l’encadrement du cannabis battent leur plein, la Fédération des médecins spécialistes du Québec souhaite que l’entrée en vigueur du projet de loi C-45 du gouvernement fédéral soit retardée.

Le gouvernement du Québec a lancé son Plan d’action ministériel pour la santé et le bien-être des hommes, assorti d’un financement de 31 M$ sur cinq ans.

Depuis le 21 août, la population peut faire entendre son point de vue sur l’encadrement du cannabis au Québec. Lundi, Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Santé publique, a annoncé le début des consultations publiques du gouvernement du Québec qui se poursuivront jusqu’au 12 septembre prochain.

Abaisser le taux maximal d’alcoolémie permis au volant de 0,08 à 0,05, comme entend le faire Ottawa, permettrait de sauver des vies, estime l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).