Les adultes victimes de maltraitance durant l’enfance, notamment de sévices émotionnels ou de négligence parentale, se retrouvent en grand nombre chez les migraineux.
Pour établir la topographie des diverses situations de somatisation, le psychiatre utilise une grille alliant la nature du bénéfice au statut intentionnel du symptôme.
Sur le plan médical, les symptômes du patient sont maîtrisés, les tests sont bons, tout baigne en somme. Pourtant, le patient ne va pas bien, et l’on ne trouve rien à l’investigation.
« Au moins, que les médecins pensent à soulever l’hypothèse psychologique ! Qu’ils s’efforcent de voir la part qu’elle peut occuper dans une maladie », dit Guy Corneau.
Une méta-analyse dont les résultats ont été publiés dans Archives of General Psychiatry confirme un lien de réciprocité entre la dépression et l’obésité.