Médecines alternatives

Avant d’obtenir ses lettres de noblesse, la chiropratique était souvent associée dans la culture populaire au travail du ramancheux du village qui savait redresser en deux temps trois mouvements toute courbature inconfortable, en se gardant bien de garantir l’efficacité de l’action.

Selon une étude publiée en 2004 dans le Journal of Immigrant and Minority Health, 12,4 % des Canadiens ont reçu des soins de médecine alternative et complémentaire.

Il faut être très vigilant dans l’interprétation des tests, car des trouvailles fortuites, qui n’ont souvent rien à voir avec les symptômes, peuvent être décelées.

Les médecins frayant avec les approches complémentaires marchent sur la pointe des pieds. Selon les articles 48,49 et 50 du Code de déontologie du Collège des médecins, un médecin ne doit prescrire un traitement ou une technique que si son efficacité est reconnue.

Les médecines alternatives et complémentaires ont la cote. De nombreux patients n’hésitent pas à consulter en acupuncture, en ostéopathie, en homéopathie ou en naturopathie. Si ces approches sont généralement reconnues, les médecins ne sont pas libres de les recommander parce qu’ils risquent l’illégalité. Cependant une poignée d’entre eux choisissent d’embrasser une vision intégrée de la santé et collaborent avec d’autres professionnels, en marge de la médecine orthodoxe.

Difficile de démêler les professionnels des charlatans en matière de médecines alternatives et complémentaires.

Parfois, les bonnes vieilles méthodes peuvent s’avérer les plus efficaces. Tel que mentionné dans le numéro de novembre et décembre 2009 du magazine Perspectives infirmière, la communauté des chercheurs du domaine de la santé semble avoir un regain d’intérêt pour une bonne vieille recette aux propriétés antiseptiques exceptionnelles : le miel thérapeutique.