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Au Québec, la prévalence du diabète a presque doublé depuis 2001, à cause principalement du vieillissement de la population et de la baisse de la mortalité des personnes diabétiques. La hausse pourrait notamment être freinée par un dépistage plus précoce selon les spécialistes.

Le succès des médicaments antidiabétiques est-il le miroir de l’échec de nos sociétés à promouvoir les saines habitudes de vie pour prévenir le diabète? Alors que les effets du sport et d’une alimentation saine sur la santé sont prouvés, ces comportements peinent à être adoptés massivement.

C’est une situation que tout professionnel de la santé connaît : un patient qui ne se présente pas à son rendez-vous, sans avoir prévenu au préalable. Face au phénomène des «no-shows», faut-il en appeler à la conscience sociale des patients ou la sanction financière est-elle plus efficace?

Au Québec comme ailleurs dans le monde, «on peut réellement parler d’une épidémie de diabète», affirme l’endocrinologue Rémi Rabasa-Lhoret.

«Le plus gros enjeu pour les malades chroniques, et donc pour les diabétiques, c’est d’avoir un médecin», déplore Sylvie Lauzon, présidente de l’association de patients Diabète Québec, elle-même atteinte d’un DT2.

Les médicaments approuvés depuis quelques années, dont les analogues du GLP-1, sont devenus incontournables dans le traitement du diabète, au point qu’il n’est pas exagéré de parler de révolution clinique.

Au sommaire: Dossier: Diabète – Vers la rémission | Entrevue avec le Dr Ghassen Soufi, président de la FMRQ | L’œsophagite à éosinophiles | Gestion: Les «no-shows» | Solutions: Annoncer une mauvaise nouvelle à un patient

Imaginez si l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) se faisait imposer de ne pas publier de nouvelles lignes directrices en attendant que François Legault nomme un nouveau ministre de la Santé.