Public Health & Preventive Medicine

Mourra, mourra pas, le CLSC ? L’acronyme existe toujours, mais dilué dans un sigle plus large, le CISSS/CIUSSS. Les 457 installations qui offrent des services de CLSC au Québec sont-elles pour autant devenues des coquilles vides en s’intégrant dans ces gigastructures médico-hospitalières ?

«Suivre une clientèle [lourde], surtout à domicile, ne vous fera pas gagner le concours du nombre de patients inscrits. Or, pour le ministère de la Santé et des Services sociaux et la RAMQ, seul compte le nombre d’inscriptions», déplore le Dr Wilfrid Boisvert. Pourtant, affirme le médecin, s’il y a une population à ne pas abandonner, c’est celle des gens âgés à domicile ou en soins palliatifs, des malades atteints de troubles de santé mentale, des enfants et des jeunes en difficulté.

«Il y a quelques semaines, j'ai été admis, rapidement, à l'urgence d'un hôpital montréalais pour de sérieux problèmes pulmonaires. Après plusieurs examens, on m'a transporté à l'étage des maladies respiratoires. Et, là, j'ai eu un choc...»

«On sait que les pharmaciens font partie de ces autres professionnels que le ministre veut voir en GMF. À l’heure actuelle, une vingtaine y exerceraient. Selon le président de l’Ordre des pharmaciens du Québec, ils devraient être une centaine de plus prochainement...»

Santé Canada a modifié ses règlements pour permettre aux médecins de prescrire de l'héroïne à certaines personnes aux prises avec une dépendance sévère aux opioïdes.

Retrouvez ici tous les articles parus dans le journal Profession Santé de septembre 2016, en format HTML.