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Il n’y avait pas 21 000 Québécois atteints de la COVID-19, mais plutôt 250 000 en date du 22 avril dernier, selon des économistes de l’Université de Montréal. Une estimation validée par le directeur national de la santé publique.

«La capacité du système de santé est souvent représentée, sur les graphiques épidémiologiques, sous la forme d’une droite horizontale. L’idée d’aplatir la courbe épidémique a pour principal objectif de maintenir la demande en deçà de la capacité maximale du système de santé. Or, la droite correspondant à cette capacité donne l’impression que celle-ci est invariable. Ce n’est pourtant pas le cas.»

"Nous y étions préparés depuis un certain temps", a déclaré le docteur Michael Patterson, médecin hygiéniste en chef du territoire, en conférence de presse. "Nous sommes davantage surpris, en fait, par le temps qu'il aura fallu au virus pour arriver jusqu'ici."

Le bilan de la pandémie de coronavirus s'est alourdi de 163 morts au Québec vendredi. Le directeur national de la santé publique, le docteur Horacio Arruda, a toutefois précisé que tous ces décès ne sont pas survenus dans les 24 dernières heures.

«Selon certaines sociétés savantes et experts, la surveillance des symptômes n’est pas une stratégie efficace de dépistage des cas de COVID-19. Le dépistage systématique de certains groupes de personnes a été recommandé par quelques organisations et experts», peut-on lire dans le document de l’INESSS intitulé CODIV-19 et détection moléculaire du SARS-CoV-2 chez les individus asymptomatiques.

Si le Québec devait faire face à une pénurie de propofol, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux recommande d'utiliser le phénobarbital en intraveineuse pour administrer l’aide médicale à mourir. Or, le phénobarbital est également à risque de rupture de stock, souligne l’Institut.

Le syndrome inflammatoire qui frappe les enfants et que certains associent au coronavirus n'a rien de neuf et les médecins soupçonnent depuis longtemps qu'il puisse découler d'une infection virale, a expliqué une experte.

Une équipe internationale de médecins, pharmaciens, chercheurs médicaux et patients partenaires a élaboré des lignes directrices cliniques pour le traitement des patients atteints de COVID-19.