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Cet article s'inscrit dans un compte rendu de quelques-unes des conférences présentées dans le cadre du congrès annuel de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), qui se déroulait à Québec les 28 et 29 novembre derniers.

Cet article s'inscrit dans un compte rendu de quelques-unes des conférences présentées dans le cadre du congrès annuel de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), qui se déroulait à Québec les 28 et 29 novembre derniers.

«La loi 20 arrive pour moi comme un cadeau longtemps attendu de la part d’un ministre de la Santé. [Elle] vient confirmer l’importance qu'il accorde à nouveau au leadership des médecins. En leur demandant de rendre leurs services accessibles, de les y obliger légalement, il accorde aux médecins cliniciens le pouvoir qu’on leur a usurpé au cours des 40 dernières années.»

«C’est la première fois en quinze ans qu’on observe une baisse notable de la pénurie», souligne le président de l’APES, François Paradis.

«Quand je dis à des amis que je vais être médecin de famille, tous se voient sur ma liste d’attente. C’est gratifiant!» Nadine Chata enchaîne aussitôt sur la crainte qu’elle dit partager avec bien des futurs médecins: celle d’être submergée par les attentes de sa future clientèle.

Il y a beaucoup d’argent dans notre système de santé, «mais qu’en est-il de la compassion?» se demande le Dr Daneault. Il invite les médecins à «limiter leur appétit financier», le paiement à l’acte étant carrément devenu à ses yeux «une machine à imprimer de l’argent».

Le Dr Arata, président de l'ACMDPQ, reconnaît entièrement le bien-fondé d’une réforme car, selon lui, le réseau n’a pas livré la marchandise. «Et quand je parle de marchandise non livrée, en sont responsables tant les gestionnaires que les cliniciens. Mais pour changer les choses, il faut agir sur la culture, pas juste sur la structure.»