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Un rapport du Commissaire de la santé et au bien-être recommande que le régime public recoure à des ententes confidentielles avec les fabricants pour réduire les coûts des médicaments. Le PL 28 permettra cette pratique. Le problème est que le régime public pourra obtenir des ristournes confidentielles tout en maintenant des prix officiels artificiellement gonflés...

Le projet de loi 28 a été adopté sous bâillon le 20 avril. Des amendements permettraient que, sous certaines conditions, des honoraires pour des services pharmaceutiques puissent être facturés à des patients couverts par un contrat d’assurance collective.

«La clozapine demeure le médicament le plus efficace pour traiter les patients atteints de schizophrénie qui sont réfractaires aux autres antipsychotiques», indique Lucie Fortier, coordonnatrice de l’utilisation de ce médicament à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec. Toutefois, la clozapine demande «un niveau de surveillance beaucoup plus exigeant que pour tous les autres antipsychotiques, notamment en raison de son potentiel de toxicité».

Le vieillissement de la population n’est pas l’unique responsable de l’augmentation des coûts. La quantité de médicaments consommés par les assurés pèse lourd dans la balance.

Elles seraient utiles deux fois sur cinq, quand on applique les probabilités conditionnelles aux 10 étapes à franchir en pratique courante. Dans des circonstances normales, la majorité des patients ne tirent pas avantage de leur prescription.

Le Registre des médicaments et des produits de santé contient une foule de renseignements sur les 100 produits pharmaceutiques (novateurs et génériques) les plus prescrits au Canada.

Grâce à sa majorité, le gouvernement de Philippe Couillard a adopté le principe du projet de loi 28. Chaque article du projet de loi, incluant les dispositions relatives aux pharmaciens, sera analysé en commission parlementaire.