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L’idée d’un no-fault médical, qui permettrait d’instaurer un régime d’indemnisation sans égard à la faute, sera analysée par le gouvernement québécois, a indiqué François Legault.

Durement affectée par une baisse des adhésions, l’Association médicale du Québec a annoncé sa dissolution et la vente de ses actifs à l’Association médicale canadienne lors d’une assemblée générale extraordinaire, le 7 septembre dernier.

Le phénomène des Américains qui achètent des médicaments au Canada rend plus nécessaire encore l'instauration au Canada d'un régime public et universel d'assurance médicaments, estime l'un des membres du mouvement qui milite pour un tel régime entièrement public.

L’importation en vrac de médicaments moins coûteux du Canada par les États-Unis pourrait rapidement causer une pénurie au pays, estime un chercheur et professeur américain.

Les dépenses en médicaments d’ordonnance pour les régimes publics d’assurance-médicaments canadiens ont bondi de 7,4 %, pour atteindre 11,4 milliards de dollars en 2017-2018, selon un rapport du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés.

Alors que le gouvernement Legault compte calquer le système de rémunération en vigueur en Ontario pour les médecins omnipraticiens québécois, un rapport de l’Institut CD Howe laisse croire qu’une telle approche a eu des effets pour le moins décevants dans la province voisine.

Le rattrapage salarial des médecins québécois a non seulement été atteint, mais il a été dépassé, particulièrement dans le cas des médecins de famille, selon un rapport de l'Institut du Québec. L'auteur Alain Dubuc recommande au gouvernement Legault de mettre en place des mécanismes de correction, comme un gel ou une croissance très lente de la rémunération.

Après plusieurs années d’inaction fédérale, la ministre de la Santé fédérale devrait s’assurer une bonne fois pour toutes que tous les Canadiens bénéficient de l’entièreté de leur couverture de santé à l’étranger comme le prescrit la Loi canadienne sur la santé.