Lettre d'opinion d'Antoine Bergeron, Étienne Durand, Camille Gérin, Isabelle Leblanc, Éric Viet Laperrière-Nguyen et Nicolas Trudeau, médecins membres de MQRP
Le 3e Forum pour l’avancement de la pratique pharmaceutique (FRAPP) s’est déroulé le 1er octobre dernier, à l’Université de Montréal. Axée sur la pratique des pharmaciens communautaires en groupe de médecine de famille (GMF), cette édition a montré le dynamisme de plusieurs pharmaciens qui s’impliquent dans ces cliniques médicales privées. Des collègues, prêts à faire le saut, ont quant à eux pu en apprendre davantage sur ce qui les attend.
Un seul groupe a vu le jour l’an dernier, contre quatre l’année précédente, indique le ministère de la Santé dans son Rapport annuel de gestion 2015-2016. Les mesures amorcées en 2015 pour stimuler la création ont produit peu de résultats et les projets sur la table sont peu nombreux.
Les ordinateurs à la place des médecins, ce n’est pas pour tout de suite. Vous qui pratiquez tous les jours, le saviez sûrement, la science vient de le confirmer: les médecins sont deux fois plus susceptibles de donner le bon diagnostic qu’un logiciel.
«Si vous écoutez attentivement votre patient, il vous donnera son diagnostic», affirmait, au 19e siècle, le médecin canadien William Osler, considéré comme le père de la médecine moderne. Deux siècles plus tard, combien de temps les médecins prennent-ils pour écouter leur patient avant de l’interrompre?
Un médecin de famille est condamné à 15 mois de radiation, pour avoir eu des relations sexuelles avec trois de ses patientes, dont l’une était mineure. Il a reconnu les faits et plaidé coupable.