Epidemiology

Les infections à la COVID-19 chez les travailleurs de la santé ont triplé depuis l'été au Canada, selon de nouvelles données publiées jeudi par l'Institut canadien d'information sur la santé. Toutefois l'augmentation des cas est moins rapide que dans la population canadienne.

La directrice de la santé publique de Montréal, la docteure Mylène Drouin, a fait état mercredi en conférence de presse d'une progression encourageante des données pandémiques, mais a rappelé que la métropole est toujours en zone rouge.

Des experts affirment qu'une combinaison de facteurs est probablement en jeu dans le déclin apparent du virus, y compris l'aspect saisonnier du SRAS-CoV-2, un certain degré d'immunité collective à quelques endroits et l'impact des confinements et de nos propres comportements.

Un déclin abrupt des cas de COVID-19 est observé un peu partout dans le monde, mais les infectiologues et épidémiologistes ne sont pas certains de la cause exacte de cette baisse.

Qu'est-ce qui permet d'expliquer la persistance ou la réémergence de symptômes de la Covid-19? Des médecins œuvrant dans une clinique post covid parisienne, depuis mai dernier, émettent plusieurs hypothèses.

La population générale commencera à être vaccinée contre la COVID-19 la semaine prochaine, mais cela n'empêche pas Québec de craindre une augmentation de cas d'infection en raison de la pause de la relâche scolaire et de la présence des nouveaux variants.

Les protocoles de santé publique mis en place pour lutter contre la pandémie pourraient avoir des répercussions imprévues sur notre microbiome, et affecter la santé humaine à long terme, s'inquiètent des chercheurs canadiens.

L'Agence de la santé publique du Canada prévient qu'un relâchement précoce des mesures de santé publique dans les provinces pourrait mener à une "forte résurgence" du virus dès le mois prochain.