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Devant l’inquiétude exprimée par des médecins de famille quant au manque de préparation des cliniques pour faire face à d'éventuels cas de coronavirus, le ministère de la Santé et des Services sociaux veut se faire rassurant.

Malgré une importante leçon tirée de l’épidémie du SRAS, le gouvernement canadien semble actuellement à l’aise d’attendre d’avoir des données concluantes sur le mode de transmission du nouveau coronavirus 2019 (COVID-19) avant de prendre les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs de la santé de première ligne.

Une étude publiée dans le Journal de l'Association médicale canadienne précise que les cancers du poumon, du sein, du côlon et de la prostate représenteront près de la moitié des 225 800 nouveaux cas de cancer détectés cette année. Le cancer du poumon demeurera le responsable du plus grand nombre de décès par cancer au pays.

Alors qu'un cas de coronavirus a été déclaré il y a quelques jours dans la province, un collectif de médecins de famille montréalais suppose que d'autres cas sont à prévoir. Or, les cliniques de première ligne ne sont pas équipées ni préparées à mettre en place les recommandations actuelles.

Le Collège des médecins du Québec a fait preuve de courage en menant sa consultation auprès du public, de ses membres et d’autres parties prenantes en santé, mais aussi en rendant public son rapport, estime la Fédération des médecins spécialistes du Québec. Car certains constats sont plutôt amers.

Une nouvelle étude de l’institut de recherche ICES démontre que les médecins qui reçoivent de la rétroaction vis-à-vis de leurs habitudes de prescription ont tendance à prescrire moins de médicaments antipsychotiques à haut risque aux patients dans les maisons de soins.

La densité mammaire augmente le risque de développer un cancer du sein et rend le dépistage des tumeurs cancéreuses plus difficile, explique le groupe Seins Denses Canada. Puisqu'une lettre est déjà envoyée à toutes les femmes dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein pour leur faire part du résultat de leur mammographie, l'organisme réclame qu'une ligne soit ajoutée pour indiquer aux femmes si leurs seins sont denses ou non.

Une action collective intentée par une Québécoise contre la société pharmaceutique Johnson & Johnson a été autorisée cette semaine par la Cour Supérieure.