Éditoriaux

Voilà, je suis prête. J’ai lu le guide Autosoins, j’ai mis en place les mesures préventives recommandées à la maison et à la pharmacie, je suis une des vaccinées privilégiées, mes enfants sont « purellisés » de haut en bas, je regarde les reportages à la télé, les données épidémiologiques quotidiennement mises à jour, tout est en place.

En matière de prise en charge de leur propre santé, on peut affirmer qu’une révolution s’opère sous nos yeux chez les médecins.

Grand chantier sanitaire de l’heure, la lutte à l’éventuelle pandémie de grippe A(H1N1) capte l’attention des décideurs. Elle éclipse les ravages, sournois et quotidiens, du plus grand tueur moderne, le cancer.

Les experts interviewés ont tous déploré l’important problème de santé publique qu’est devenue la grande prématurité au Québec, première cause de mortalité et de morbidité périnatale.

Plusieurs sujets ont trotté depuis plusieurs semaines dans ma tête et tous m’ont semblé assez importants pour en parler plus en profondeur. En vérité, aucun n’a pointé sa tête hors de l’eau ventriculaire cérébrale plus qu’un autre. Rien ne s’est passé.