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Les innovations technologiques viendront radicalement transformer le paradigme des soins… et le rôle des soignants. La machine fera-t-elle disparaître certaines tâches ou certaines spécialités? À quoi les médecins et les pharmaciens peuvent-ils s’attendre? Profession Santé se projette en 2050.

La pharmacie du futur sera robotisée, connectée avec les patients, ainsi qu’avec les autres professionnels de la santé, et l’IA y sera omniprésente. Dans ce cadre d’exercice transformé, le pharmacien pourra exercer pleinement son rôle de clinicien.

Avec l’avènement de l’intelligence artificielle, la médecine du futur pourrait devenir «4P», soit prédictive, préventive, participative et personnalisée. Mais quelle place et quel rôle occuperont les médecins?

Pour les chercheurs, la génétique et l’intelligence artificielle seront au cœur d’une révolution thérapeutique dans les années à venir et permettront de traiter des pathologies jusqu’alors incurables.

L’intelligence artificielle révolutionnera sûrement la médecine nucléaire et la radiologie, mais plus lentement que ses gourous ne l’avaient prophétisé. Cela ne se traduira pas non plus par le «grand remplacement» des cliniciens.

Réorganisation de la première ligne, inscriptions de groupe filtrées par le GAP, interdisciplinarité renforcée... le rôle des médecins de famille est en train de changer. Leur réalité aussi. Électrocardiogramme d’une spécialité en mutation.

Pandémie aidant, la télémédecine s’est imposée aux médecins et aux patients en deux temps, trois mouvements. Dérisoire en février 2020, le nombre de téléconsultations facturées à la Régie de l’assurance maladie du Québec a bondi à plus de 279 000 en octobre 2022.

Effectuer, puis facturer une consultation en parlant face à l’écran de son cellulaire ou de son ordinateur. C’était quasiment impossible, voire inimaginable, au début de 2020. Pourtant, aujourd’hui, la télémédecine est devenue monnaie courante.