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Le gouvernement promet, pour les prochaines années, un «big bang informatique». En attendant, les professionnels de la santé s’arrachent les cheveux devant leurs écrans.

Le doctorat en médecine est un rêve pour beaucoup, mais rares sont ceux qui le concrétisent, le programme étant l’un des plus contingentés au Québec. Profession Santé a discuté avec neuf visages de la relève qui entament cet automne leur deuxième année de préclinique et qui se rapprochent un peu plus de soigner leurs premiers patients.

Chaque année, les facultés de pharmacie de l’Université Laval (UL) et de l’Université de Montréal (UdeM) admettent quelque 400 nouveaux étudiants au doctorat de premier cycle. Profession Santé s’est entretenu avec six étudiants en fin de deuxième année afin de prendre le pouls de la relève.

Au quotidien, Philip Morgan est PDG de la firme de services-conseils et de formation Crescendo Pharma. En dehors, il est un membre très actif de la guilde des Tziganes du Duché de Bicolline.

À sa première leçon de Zumba, la Dre Geneviève Ricard a eu un coup de foudre. Elle aurait pu se contenter d’assister aux cours pour assouvir sa passion, mais la médecin gériatre a préféré devenir instructrice.

Depuis qu’il est en semi-retraite à La Tuque, le Dr Jean-Marc Ouellet a ajouté deux nouvelles cordes à son arc. L’anesthésiologiste était déjà romancier à ses heures perdues. En Mauricie, il est aussi devenu musicien, puis luthier amateur.

Patineuse artistique de niveau compétitif depuis qu’elle a quatre ans, la pharmacienne Julie Racicot profite de sa passion pour s’accomplir dans sa vie personnelle et faire la promotion de saines habitudes de vie.

Guitariste depuis plus de 45 ans, le pharmacien André Bonnici partage sa passion avec les membres de son groupe de rock Les Recyclés, qui comprend deux autres pharmaciens.