Pharmacy Business

Voici le contenu du numéro de janvier 2018 de Profession Santé.

Les preuves scientifiques selon lesquelles le cannabis présenterait des vertus médicales sont trop faibles pour être prises au sérieux. Pire, il pourrait faire plus de tort que de bien, préviennent des associations médicales canadiennes.

La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) a annoncé la fin de couverture d’assurance d’un traitement idiopathique juvénile, Enbrel^MC, et ce, à la suite de la conclusion d’une entente d’inscription pour son biosimilaire.

Si leur formation universitaire les outille bien d’un point de vue clinique, plusieurs pharmaciens se sentent démunis dans leur rôle de gestionnaire et d’entrepreneur. Or, cet aspect est primordial, rappelle dans le texte suivant le président de l’AQPP, Jean Thiffault.

Un pharmacien de Montréal écope d'une radiation temporaire pour avoir procédé à l’achat de stupéfiants sur le marché noir, fait un usage immodéré de substances psychotropes, exercé la pharmacie dans un état susceptible de compromettre la qualité de sa pratique et s’être approprié sans autorisation et sans payer des stupéfiants à même les stocks de la pharmacie.

L’Association québécoise des intervenants en cannabis médical, créée dans la foulée de l’annonce de la légalisation du cannabis, s’est dit surprise de l’«intérêt soudain» des pharmaciens à l’égard de la gestion, de la vente et du contrôle du cannabis médical, puisqu’ils «ont jusqu’à maintenant toujours refusé de reconnaître son efficacité».

En vertu de cette nouvelle entente, le producteur autorisé de cannabis Tilray Canada deviendrait un fournisseur de Shoppers Drug Mart/Pharmaprix. L'accord ne sera toutefois en vigueur que si la chaîne de pharmacies obtient la permission de Santé Canada pour vendre de la marijuana médicale.

En octobre dernier, un nouveau vaccin pour prévenir le zona a été homologué au Canada. Beaucoup plus efficace que son prédécesseur, le Shingrix représente une avancée majeure. Toutefois, son coût avoisinant les 400$ limite grandement son accessibilité. Plusieurs défenseurs des droits des personnes âgées plaident donc pour sa gratuité.