La ministre fédérale de la Santé invite plutôt ses homologues provinciaux à se pencher sur les champs d’activités des médecins et des autres professionnels de santé ainsi qu’à surveiller les pratiques de prescription.
Selon le ministre, plus les hauts fonctionnaires se tourneront vers les cliniques privées et plus les médecins seront tentés de passer au privé, pénalisant d'autant les patients qui fréquentent le réseau public.
«Pour acheter une fausse paix sociale avec les carrés rouges, la première ministre est prête à mettre en péril l'équilibre social que nous avions obtenu grâce à une entente collective de cinq ans avec les médecins», a déclaré l'ancien ministre de la Santé.
Le groupe examinera le modèle des coopératives déjà implanté au Québec et émettra des recommandations pour que ce modèle contribue à l’accès aux services de santé de première ligne.
«Certains patients ont affirmé qu'ils croyaient, à tort, que les examens prescrits ne pouvaient être effectués que dans les laboratoires privés identifiés sur l'ordonnance», déclare le président du CMQ.
Lors d’un discours, la rectrice Nadia Ghazzali a laissé entrevoir que son université envisageait la possibilité de créer un programme de doctorat professionnel en pharmacie.