L’expertise médicale n’a pas bonne presse. À 390$ de l’heure, ceux qui y recourent tendent à croire qu’ils «achètent» un avis. D’ailleurs, certains médecins leur donnent raison. Zoom sur un thème d’actualité.
Si l’expert médical est là pour éclairer la justice, on peut se demander pourquoi il est nécessaire d’en appeler deux à la barre pour y présenter des opinions divergentes.
Quand il a commencé à faire de l’expertise en médecine d’assurance dans les années 1980, le cardiologue François Sestier n’en revenait pas : aucune formation n’était dispensée au Québec et au Canada.
«Les médicaments utilisés hors du cadre médical à des fins de performance universitaire», tel est le sujet du mémoire de maîtrise en communication que prépare Anne-Marie Denault dans le cadre du projet «L’utilisation des médicaments hors avis médical par les jeunes adultes – Construction des significations et des usages». Entrevue.