COVID-19

Alors qu’un premier cas de COVID-19 a été confirmé au Québec, l'INSPQ publie un document présentant les caractéristiques épidémiologiques de cette infection et ses diverses manifestations cliniques en se basant sur les cas déclarés en Chine.

L’Institut national de santé publique du Québec a émis des recommandations pour une utilisation judicieuse des respirateurs par les professionnels de la santé dans les milieux de soins aigus, lorsqu’un patient est atteint du coronavirus.

Devant l’inquiétude exprimée par des médecins de famille quant au manque de préparation des cliniques pour faire face à d'éventuels cas de coronavirus, le ministère de la Santé et des Services sociaux veut se faire rassurant.

Alors qu'un cas de coronavirus a été déclaré il y a quelques jours dans la province, un collectif de médecins de famille montréalais suppose que d'autres cas sont à prévoir. Or, les cliniques de première ligne ne sont pas équipées ni préparées à mettre en place les recommandations actuelles.

Malgré une importante leçon tirée de l’épidémie du SRAS, le gouvernement canadien semble actuellement à l’aise d’attendre d’avoir des données concluantes sur le mode de transmission du nouveau coronavirus 2019 (COVID-19) avant de prendre les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs de la santé de première ligne.

«On prend toutes les mesures nécessaires pour cette situation, mais le risque global demeure quand même faible en dépit du premier cas probable au Québec», selon le directeur général adjoint de la protection de la Santé publique, le Dr Yves Jalbert.

Alors qu’on a verrouillé des villes et fermé des frontières en réponse à l’épidémie de coronavirus, la science devient de plus en plus ouverte. Cette transparence a déjà transformé le travail des scientifiques et pourrait changer le monde.

Alors que la propagation du COVID-19 s’accélère en dehors de Chine, et qu’un douzième cas a été confirmé au Canada mercredi, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) a transmis mardi une lettre aux directeurs des services professionnels des établissements de santé et de services sociaux québécois dans laquelle il leur demande de voir à l’interdiction du port de la barbe.