Strategy

M. Couillard a promis un réinvestissement en santé, mais tout indique qu'il faudra attendre au prochain budget et, d'ici là, les établissements devront encore réduire leurs dépenses administratives. Il a maintenu que les réformes, bien que «difficiles, sont absolument nécessaires».

La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Régine Laurent, estime que les nouvelles compressions de 242 millions $ dans le réseau de la santé pour 2016-2017 sont une catastrophe.

Depuis deux ans, les manchettes négatives sur les médecins se multiplient. Jamais les médecins n’ont été aussi admonestés sur la place publique. Devant ce dénigrement, l’exaspération commence à se faire sentir dans certains milieux. «De l’acharnement», dénonce le secrétaire du Collège des médecins du Québec, le Dr Yves Robert, qui parle de «doctor bashing».

Aujourd’hui, 48 % des médecins québécois exercent leur profession en société. Comme ils ont réalisé d’importants gains salariaux ces dernières années, plusieurs politiciens et autres chroniqueurs voudraient que le droit de s’incorporer leur soit maintenant enlevé et que l’argent récupéré soit investi dans le système de santé. Le gouvernement pourrait-il céder aux pressions et leur ôter ce droit?

Le président-directeur général du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Normand Rinfret, quittera l’établissement le 2 septembre prochain. Il ne sollicitera pas un nouveau mandat à la tête de l’hôpital, aux prises avec un déficit de près de 40 M$ pour l’exercice financier 2015-2016.

Selon un sondage en ligne publié sur Profession Santé, la grande majorité des répondants disent constater des difficultés économiques dans le milieu où ils exercent leur profession.

Congrès annuel de l'A.P.E.S.

Congrès annuel de l'A.P.E.S.