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Roger Ladouceur

Author Profile

Médecin de famille au GMF-U Verdun et à la Coopérative-en-santé de Beauharnois.
Professeur agrégé de clinique, Département de médecine familiale, Université de Montréal.
Fellow et Médecin à vie du Collège des médecins de famille du Canada

ARTICLES BY THIS AUTHOR

  • 21/12/2017

    Père et fille

    «Ce jour-là, quand j’ai aperçu ma fille en bas de l’escalier, je me suis demandé ce qu’elle faisait là. Quand j’ai vu ma fille que je n’avais pas vue depuis si longtemps, arrivant comme cela à l’improviste, sans prévenir, je me suis demandé pourquoi elle venait cogner à ma porte...»
  • 16/10/2017

    Maudit bonheur

    «Docteur, je pense bien que j’ai rencontré le bonheur…!» Quand j’ai entendu ces paroles venant de mon patient, de ce patient en particulier, je me suis dit: «Bon, je crois bien qu’il est passé en phase maniaque.» D’autant plus que cette personne traînait une longue histoire de dysthymie, oscillant entre le spleen et la mélancolie, et que las de son perpétuel désespoir, je lui avais récemment prescrit des antidépresseurs.
  • 12/07/2017

    La beauté

    «Les personnes belles, femmes ou hommes, ont-elles la vie plus facile que les autres? Réussissent-elles mieux? Sont-elles davantage assurées du bonheur? [..] Et nous, médecins, sommes-nous influencés par la beauté ou de la laideur des personnes que nous soignons? Sommes-nous toujours capables de garder la bonne distance, peu importe les circonstances?»
  • 16/06/2017

    Ah! les vacances…

    «Je reviens de vacances. Normalement, cela aurait dû me faire du bien, non? Je devrais me sentir reposé et fringuant. Or, c’est tout le contraire. Je trouve le retour au travail lourd et pénible. Il me semble que tout va mal...»
  • 29/05/2017

    Mourir à domicile?

    «J’arrive d’un congrès en soins palliatifs. J’aime bien ces rencontres. Peut-être, est-ce en raison des sujets qu’on y traite ou bien des gens qui y participent, ou encore des témoignages touchants qu’on y livre et qui nous laissent songeurs et désemparés? J’apprécie beaucoup ces moments. Sauf, lorsqu’il est question du mourir à domicile…»
  • 03/05/2017

    Le blues de l'omni

    «Cela vous arrive-t-il parfois, à vous aussi, de ressentir une fatigue épouvantable? D'éprouver un sentiment d'épuisement complet? Un total break down? De vous demander pourquoi vous faites tout cela? Et combien de temps encore vous pourrez le faire? Et pourquoi vous continuez à le faire…»
  • 15/03/2017

    Littérature ennuyante

    «Ces derniers temps, tous les livres que je lis sont d’un ennui mortel. Peut-être est-ce moi? Peut-être que je vieillis? Peut-être suis-je blasé et m’en faut-il de plus en plus pour m’émerveiller? Peut-être aussi que je ne donne pas la chance aux livres de me conquérir?»
  • 22/02/2017

    Le médecin et le canari

    «Parfois, j’ai l’impression que les médecins vieillissants sont comme des canaris. Ils sont là dans leur cage, la porte ouverte, à se demander quoi faire. Devraient-ils partir ou rester?»
  • 30/01/2017

    L’habit fait-il le moine?

    «En voyant cet urgentologue sensé soigner ma fille, je me suis demandé comment les gens réagissaient à l’apparence des médecins? Je me suis demandé si cela avait une influence sur la confiance qu’ils nous accordaient, sur la cohérence du message que nous leur véhiculions. Que pensent-ils quand nous leur disons: «Vous devriez faire de l’exercice (!)… faire attention à votre diète (!!)… adopter de saines habitudes de vie ( !!!)». En fait, je me suis alors demandé si l’habit faisait le…médecin?»
  • 19/12/2016

    Es-tu fou…?

    «J’ai toujours rêvé de faire du kite. Mais on a beau être rêveur, cela ne fait pas pour autant de nous des êtres déraisonnables. J’ai donc essayé de convaincre mon entourage d’apprendre avec moi. Partout, toujours, je recevais invariablement la même réponse: «Es-tu fou!» Cette histoire de kite questionne l’âge pour faire les choses. C’est comme s’il y avait un âge pour rêver et un autre pour besogner! Comme s’il y avait un âge pour vivre et un autre pour mourir. Sommes-nous soudainement rendus vieux à 50, 60, ou 70 ans? Est-il alors défendu d’avoir des fantaisies et de faire des folies?»