Le ministre de la Santé Christian Dubé l'affirmait en mai dernier lors du congrès Première Ligne en santé: il ne faut pas ostraciser le secteur privé. Nombre de médecins québécois semblent l’avoir pris au mot.
Ils n’ont en effet jamais été aussi nombreux à quitter le secteur public pour le privé. Selon des données préliminaires de la RAMQ, 780 omnipraticiens et spécialistes sont actuellement recensés comme «non participants ou désengagés», et ne facturent donc plus la régie publique pour leurs services. C’est la plus forte augmentation annuelle jamais enregistrée, avec une hausse de 22% par rapport aux 641 recensés l’année dernière, à en croire le quotidien anglophone The Gazette.