Physician

Les médecins de famille n’auront plus de quotas de patients à prendre en charge pour pouvoir exercer à temps complet dans les urgences. Une revendication portée depuis le printemps dernier, qui a finalement été entendue par le ministre de la Santé et des Services sociaux.

Malgré les nombreuses critiques qu’elle suscite, le gouvernement ne remet pas en cause la rémunération à l’acte. Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, l’a même défendue à l’Assemblée nationale à l’occasion d’un débat qui avait démarré sur la situation dans les urgences et qui a dévié sur le mode de rémunération des médecins.

«Quels résultats avons-nous obtenus jusqu’à présent avec la réforme majeure du réseau? On dispose de peu d’indicateurs pour bien répondre à cette question, le ministre ayant jugé qu’il fallait attendre 2018 avant de procéder à une évaluation. Mais, à défaut de pouvoir miser sur des données probantes, nous disposons d’indices crédibles qui laissent croire que la réforme ne livre pas les résultats escomptés et connaît d’importants ratés.»

La situation critique dans les urgences ne sera pas réglée tant que le mode de rémunération des médecins de famille ne sera pas changé, croit le président de la CAQ. Pour le ministre Barrette, si les débordements persistent dans les hôpitaux, c'est plutôt parce que les 100M$ offerts aux gestionnaires pour améliorer la fluidité n'ont pas été utilisés correctement.

Le délai de 30 à 90 jours, ciblé par le ministre Barrette, pour être pris en charge après inscription au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) n'est pas respecté. Et certaines régions, comme l'Outaouais, sont encore plus affectées que d'autres. Des omnipraticiens de la région se sont toutefois mobilisés et ont intensifié leurs efforts pour prendre en charge rapidement tous les patients figurant dans les catégories A et B.

Cinq ordres professionnels s'associent à la rédaction du guide intitulé Cannabis à des fins thérapeutiques, qu'ils viennent de rendre disponible à leurs membres exerçant dans des établissements de santé. Ils veulent les soutenir pour élaborer les procédures, protocoles ou règles d’utilisation du produit.

Une nouvelle étude australienne réalisée à l’Université de Queensland montre que le risque de diabète augmente significativement chez les femmes de plus de 75 ans qui prennent des statines. Et plus les doses de statines sont élevées, plus le risque augmente.

«L’humanitaire n’est parfois plus un sanctuaire, avec les attaques de plus en plus fréquentes contre des hôpitaux ou des convois humanitaires, mais le travail doit se poursuivre. Comme médecins, nous avons le devoir de continuer à nous occuper de l’autre, quelle que soit sa condition.»